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Sud Lipez & Salar d'Uyuni

Nous voilà devant un de ces articles pas faciles à écrire. En fait, on a tellement aimé ces quelques jours qu'on a peur de ne pas parvenir à trouver la bonne formule pour vous le raconter. Il a d'abord été question de laisser les photos parler d'elles-mêmes. Finalement, on rédigera un article "normal". Et pour être sûrs de ne rien oublier, on s'y met à plusieurs. Yannick dans un premier temps, puis Éléa seront au clavier, le tout soupoudré de quelques touches Anne-Lauresques. Mais commençons par le commencement.

Partie de Yannick :
15/06
Pour la nième fois, nous préparons nos affaires et quittons la chambre d'hôtel après une seule nuit. Mais avant cela, nous profitons rapidement d'un petit déj plus que basique à l'ouverture de la cuisine. Le départ encore une fois est matinal, mais c'est pour la bonne cause car aujourd'hui nous passons la frontière bolivienne. Yannick attend depuis un moment cette étape après les nombreux récits d'aventures de son pote Jérémie B.
Le bus passe nous chercher vers 8h30 à la gare routière de Humahuaca. Deux grosses heures sont nécessaires pour atteindre La Quiaca, ville frontière sans intérêt, comme d'habitude. Malheureusement, nous sommes fatigués et terminons notre nuit dans le bus qui traverse pourtant des paysages somptueux. Une fois arrivés, nous mettons nos sacs sur le dos car une petite marche nous attend pour rejoindre le poste frontière. Nous sommes un peu sur nos gardes mais profitons d'un agréable soleil. Les formalités administratives ne sont pas aussi longues qu'on le pensait, et comme on doit retirer une heure à nos montres, on est assez confiants sur le fait d'arriver tôt à Tupiza. C'est sans compter sur nos premières péripéties boliviennes bien sûr ;-)
La ville frontière côté bolivien s'appelle Villazon. Nous sentons directement la différence par rapport à l'Argentine. Les femmes sont habillées en costume traditionnel, et puis surtout c'est le bordel. Surtout quand nous arrivons à la gare routière et qu'une bonne vingtaine d'individus se jettent littéralement sur nous pour nous vendre leurs billets. Comme souvent dans ce genre de situation, nous préférons rejeter en bloc les offres et prenons le temps de réfléchir. Nous cherchons un nom connu parmi les dizaines de pancartes et trouvons finalement celle de Panamericana, qui a l'avantage d'avoir un des seuls bus présents sur le parking. Alex et Jérem partent à la recherche d'une banque pour retirer quelques bolivianos pendant que nous gardons les sacs avec Éléa et Anne-Laure. Un peu inquiet, Yannick demande si le bus peut nous attendre, car il est censé partir dans 10 mn. La femme du guichet répond qu'il n'y a pas de problème et qu'il attendra. Non seulement il attendra, mais le bus ne partira en fait pas avant une grosse demi-heure après que nous soyons montés dedans ... En fait, ici, les bus locaux attendent d'être remplis pour partir ! La dame du guichet nous a annoncés une heure de trajet alors que le chauffeur parle de trois. On comprend vite qu'il vaut mieux débrancher le cerveau, profiter du paysage, se reposer un peu, et on arrivera quand on arrivera.
La route est plutôt bonne et nous avançons bien, jusqu'à ce que le bus s'immobilise. Nous croyons d'abord à un contrôle de la police militaire lorsque nous les apercevons. Finalement, il s'agit d'une course cycliste qui bloque la seule route de la région ! Nous descendons du bus, patientons en prenant un peu de soleil. 20 grosses minutes sont nécessaires pour que nous voyons arriver le "grand" gagnant dans l'anonymat le plus complet qui passe une ligne d'arrivée plus que fictive. Ses poursuivants sont espacés de longues minutes, et après que 5 d'entre eux aient franchi la ligne, nous pouvons enfin repartir. Nous nous questionnons sérieusement pour savoir si tout ce temps perdu l'a été pour ces 6 amateurs. Nous n'obtenons pas de réponse. Heureusement, c'est plutôt la dame du guichet qui avait raison et une heure plus tard, nous débarquons à Tupiza.
La traditionnelle prospection d'hôtels nous mène à celui qui est considéré comme le mieux de la ville. On est loin des prix de l'Argentine, on peut se le permettre. Et puis on sait que dès demain nous partons pour une expédition de 4 jours pendant lesquels le confort sera réduit à son strict minimum. En arrivant, Yannick apprend la victoire de la France contre l'Ukraine, ce qui le rend à la fois content de la première victoire dans une grande compétition depuis 2006, mais aussi un peu triste de ne pas pouvoir voir les matchs avec sa famille ou ses amis comme c'est la tradition.
Nous prenons dans l'agence de l'hôtel nos premières infos pour le tour classique de 4 jours. Les explications ne sont pas vraiment convaincantes, tout comme le prix qui est au dessus de nos prévisions.
Nos ventres gargouillent fort et nous finissons dans un des nombreux restos italiens de la ville (on n'est pas loin du monopole). Nous apprendrons plus tard que les boliviens ont émigré en masse en Italie il y a fort longtemps et qu'ils travaillaient pour beaucoup dans les cuisines des restos. Le retour au pays les a incités à profiter de leur savoir faire. Une fois la commande passée, nous sommes surpris de voir la dame sortir avec son porte monnaie et revenir un peu plus tard avec les ingrédients nécessaires. On se croirait de retour au Laos. Du coup, Alex, Jérem et Yannick flairent l'attente interminable et décident de se rendre dans une agence conseillée par le lonely planet et par Thomas et Fred qui sont passés par là il n'y a même pas un an : Alexandro Adventure Travel.
Les explications sont cette fois-ci beaucoup plus alléchantes et le prix finit de nous convaincre. Mais tout cela a pris du temps et nous nous pressons de retourner au resto craignant de trouver nos plats froids. En fait pas du tout, nous en sommes à peine aux jus, que nous sommes contents de retrouver à des prix raisonnables et qui nous rappellent nos mois asiatiques.
Après ce déjeuner qui aura duré une éternité, nous partons réserver nos 5 places pour le lendemain. Nous passons ensuite par un ptit magasin de vêtements traditionnels pour faire le plein de pulls, gants, et autres bonnets nécéssaires pour affronter le froid des prochains jours. On a le style ! Heu, le style local plutôt ... Le temps de regarder nos montres et de nous rendre compte que tout cela a pris un temps fou et que nos envies de farniente au bord de la piscine de l'hôtel feront place à une pointe de frustration. Mais nous ne nous laissons pas abattre, un petit barbu autour d'une dégustation de bières locales gracieusement organisée et offerte par Alex nous remet sur les bons rails.
On traine, on traine car on a l'impression d'être sortis de table il y a à peine 10 mn, mais il faut bien se lancer et nous nous dirigeons vers le resto qui est collé à l'hôtel. Les nuits sont froides ici !
Une soupe pour tout le monde, sauf pour Alex qui tente la pizza, et un plat principal en plus pour Jérem qui finit tout au grand étonnement de tout le monde !

16/06
Une bonne nuit requinque tout le monde même si nous regrettons qu'elle soit une fois de plus trop courte. Cela devient une coutume, nous faisons l'ouverture du petit déj (dégueu) avant de nous lancer dans le froid vers l'agence d'où nous partirons. Nous découvrons Jesus (prononcé Réssoouuuusss), qui sera notre chauffeur pendant ces 4 jours, et Fortunata, notre cuisinière, qui finalement voyagera dans la deuxième voiture privatisée par un couple de français, Céline et Céranne, qui logeront aux mêmes endroits que nous.

Éléa prend le relai :
Nous voilà partis dans notre 4X4 pour 4 jours que nous ne sommes pas prêts d'oublier dans le Sud Lipez... Un petit sentiment d'aventure à la Indiana Jones m'envahit :-) Adieu civilisation, confort et eau chaude... Bonjour au sourire sans faille de Jesus, à la cuisine si réconfortante et délicieuse de Fortunata mais surtout, pour ma part en tout cas, aux plus beaux paysages qu'il m'ait été donné de voir... Nous voilà lancés sur des chemins de terre très "tape-fesses'' où nous passerons en une journée de 2 500 mètres d'altitude environ à 5 000 mètres (altitude autour de laquelle nous resterons les deux 1ers jours) au pied du volcan Uturuncu. Le paysage est splendide, mais nous gouterons aux 1ères joies du mal de l'altitude (mal de tête, vertige, essoufflement dès les 1ers pas). Il nous en faudrait cependant beaucoup plus pour nous empêcher d'admirer le spectacle qui nous est offert. D'autant que nous testons tous nos premières feuilles de coca, avec une appréciation bien différente pour chacun. Tous les 5km, le décor change : des hauts plateaux désertiques aux canyons arides ou encore aux champs de cactus à perte de vue...
Quand soudain (ce ne serait pas drôle sinon) une odeur de plastique brûlé envahit la voiture et de la fumée commence à se dégager du capot... Et oui, un joint nous a lâchés... en panne au milieu du désert bolivien ? la panique ? bien sûr que non, Jesus est là ! Il est rejoint par Javier, le chauffeur de la deuxième voiture, que nous avons vite surnommé le "king du Salar" - 39 ans, peut-être à peine 10 dents (Eve ne t'évanouit pas) - mais définitivement l'homme de toutes les situations, le chef des guides toutes agences confondues ! Ils nous réparent ça en deux minutes chrono... Et oui dans le Sud Lipez, les guides sont aussi des conducteurs hors pair et des mécanos redoutables... il vaut mieux car ce ne sera pas le seul incident du voyage...
Après une dizaine d'heures passées entre le 4X4 et les différents points d'intérêts, nous voilà arrivés dans notre petit village (entendez quelques dizaines d'habitants). Notre "habitaciòn" se résumera à quatre murs et un toit en tôle. Nous sommes tous impatients de nous réchauffer et de prendre une bonne douche... ahahhhhah la bonne blague ! Du chauffage par zéro degré ? Bien sûr que non, pour quoi faire ? Une douche à l'eau froide, alors que même nos bouteilles d'eau n'ont pas résisté à la température ? On passera tous notre tour pour ce soir ! Mais Fortunata nous fera le plaisir d'un des meilleurs repas que l'on ait mangé : une délicieuse soupe maison, suivie d'une purée, maison elle aussi, accompagnée de steaks cuits au barbecue et d'un petit confit d'oignons et poivrons... Un régal !!!!! Nous voilà d'attaque pour affronter la nuit glaciale, tous les cinq dans une chambre, accompagnés chacun (ou presque) du combo tousleshabitschaudsdemonsac-sac à viande-sac de couchage-3couvertures. Il est 21h !

17/06
Après une bonne nuit de sommeil, nous voilà partis à 8h pour la deuxième étape de notre trip ! Au programme, les lagunas blanca, verde y colorada. Les photos seront bien meilleures narratrices que moi. Comment décrire ce que l'on ressent, quand après quelques heures de routes arides, avec rien à l'horizon, surgit devant soi une lagune, que l'on croirait juste posée là, à chaque fois d'une couleur époustouflante ? On retiendra tout particulièrement la laguna verde, d'un vert turquoise surréaliste, accompagnée de rafales de vent elles aussi surréalistes ! Mais surtout... classée dans le top 3 de notre voyage... la laguna colorada. Une lagune rose bonbon dans laquelle se dressent fièrement des milliers de flamants tout aussi roses. Instant magique, de plénitude, indescriptible. Nous sommes seuls au monde face à ce spectacle. La nature peut vraiment vous laisser sans voix... (même Jerem ;-))
Au retour, les garçons profiteront d'une baignade dans une source d'eau chaude et les filles se contenteront, appréhendant les températures négatives, d'immortaliser le moment ! Les aventures de la journée se poursuivront par la découverte du désert de Dali (surnommé ainsi pour sa ressemblance avec l'une de ses peintures) ainsi que des geysers accompagnés d'une odeur de souffre très caractéristique.
Une question commence à se poser dans la voiture : pourra-t-on vraiment être encore plus impressionnés que par ce qu´on a vu aujourd´hui ? Fin de la deuxième journée... une soirée semblable à la précédente (oui vous comptez bien, ce sera officiellement notre 2ème jour sans douche... mais comme on dit "il n'y a que les sales qui se lavent" :-)) le repas toujours un délice, et le froid toujours notre meilleur ennemi. Alex et moi irons nous coucher à 21h, rejoints à 22h (c'est nocturne ce soir !) par les autres loulous qui auront eu le plaisir d'entendre les aventures épiques de Javier après le dîner ! Un vrai moment de partage dont ils se souviendront apparemment autour d'un poêle à bois.

18/06
Levés à 7h pour un départ selon Javier à 7h45 "mas o menos". Après quelques jours avec eux, nous comprenons que mas o menos, signifie en général plus mas que menos. Nous partirons donc à 8h30, après un petit-déjeuner de pancakes !! Mystère non élucidé : comment Fortunata peut-elle à chaque fois nous surprendre avec ses repas délicieux et chauds, dans des endroits si sommaires ou en pleine nature ? On a bien tenté de lui demander de dormir à côté de son réchaud... sans succès. Ce 3ème jour, nous semble vite être le moins intéressant du tour. Et oui, après tant de beauté, on en devient blasés. Nous sillonnons les montagnes rocheuses, pour observer des formations rocheuses en forme de coupe du monde ou encore de tête de lion. Tout le monde ne semble pas y être sensible de la même façon.
Nous serons à nouveau bien vite tous d'accord lorsque Jesus nous arrête à la Laguna Negra. Étendue d'eau paisible où des dizaines de lamas, si ce n'est des centaines, ont élu domicile. Un silence parfait règne et nous pouvons les approcher à quelques centimètres. La sérénité à l'état pur. Il en ira de même lorsqu'il nous mènera en haut d'une immense falaise, à la pointe de laquelle on peut observer tout en bas, un fleuve quasi asséché qui prend, avec très peu d'imagination, la forme d'un anaconda.
Encore un peu de route et nous voilà de passage dans un 1er petit désert de sel. Le salar d'Uyuni, point culminant de notre tour que nous découvrirons le lendemain, me pousse à mettre de côté cette 1ère étape salée pour garder toute la primeur de cette découverte au majestueux Salar. Seul détail, des rails de train nous permettent de nous amuser un peu ...
Encore un peu de route, un pneu crevé là encore réparé en un temps record par Jesus sous les yeux admiratifs d'Anne-Laure et moi, et nous voilà arrivés à notre hôtel, construit à 70% en sel, tout au bord du salar d'Uyuni. J'en rêvais, il est comme je l'imaginais !! ADORABLE !!! Nos pieds s'enfoncent dans les gros grains de sel. Les rideaux et nappes aux couleurs vives y créent une ambiance chaleureuse et cosy. Oubliées les deux nuits précédentes, celle là, c'est sûr, sera magique. Une fois nos affaires déposées dans notre chambre, nous avons enfin droit à une bonne douche chaude, enfin, pour 4 sur 5 d'entre nous - on ne dénoncera personne - puis nous filons dans la pièce de vie jouer au Barbu avec nos amis français, dîner et surtout boire les trois bouteilles de vin rouge offertes par notre agence. Nous trinquons d'autant plus qu'un petit pincement au coeur commence à nous envahir... Et oui c'est notre dernière soirée à 5... Yannick et Anne-Laure auront fait tout ce qu'ils pouvaient pour nous décourager avec leurs blagues et autres boutades, mais c'est loupé... c'est sûr, ils vont nous manquer... Bref, ne nous laissons pas abattre, hop au lit. Nos lits sont eux aussi entièrement faits de sel. C'est tellement mignon, enfin jusqu'à ce qu'on réalise que le sel n'est pas le meilleur des isolants et que nous sentions toute la nuit le vent frais de l'extérieur jouer sur nos visages... record battu pour Yannick avec 30 mn de sommeil.

19/06
Le grand jour, le voilà, enfin ! Réveil à 5h45 pour un départ à 6h, enfin 6h20. Nous allons avoir le bonheur d'observer le lever du soleil en plein coeur du désert de sel. Cette étendue de sel de 12 500 km2, située à 3 658m d'altitude, est la plus vaste étendue de sel au monde ! Sa formation remonte à 10 000 ans, quand l'étendue d'eau salée était une partie du Lago Minchin, un lac préhistorique géant. En s'asséchant, il laissa derrière lui deux petits lacs encore visibles et deux grands déserts de sel, le salar de Coipasa et le gigantesque salar d'Uyuni. Voici pour la minute culturelle... Place à l'émotion !!! Nous trépignons tous d'impatience. Nous partons enfin, et entrons par nuit noire dans le salar... À peine quelques mètres plus tard, nous remarquons qu'un autre 4X4 d'une agence concurrente s'est trompé de chemin et s'est complètement embourbé dans le sel. Javier et Jesus s'arrêtent aussitôt pour tenter de les aider. Je dois admettre que ma peur de louper le moment tant attendu a pris le pas sur mon grand sens de la solidarité. Javier et Jesus ont dû m'entendre car après quelques minutes de tentatives infructueuses, Javier a fini par leur laisser une pelle pour qu'ils dégagent la voiture en leur disant qu'on reviendrait les chercher après le lever du soleil. Nous voilà ainsi repartis ! Les premières lueurs du jour apparaissent. Du sel à perte de vue, nous nous arrêtons pour observer : les températures sont négatives, et le décor si improbable que l'on hésite à croire qu'il s'agit bien de sel et que nous ne sommes pas sur la banquise ! Le moment est magique et les photos prises dignes de cartes postales.
Quelques kilomètres plus loin, telles des sentinelles, des cactus candélabres, dont certains sont âgés de 1 200 ans, recouvrent l'île d'Incahuasi, îlot de terre et de roches émergeant de l'océan blanc du salar. Après une grimpette au sommet, nous offrant un panorama exceptionnel sur le Salar, nous y petit déjeunerons : Merci à Fortunata pour son délicieux gâteau marbré en forme de coeur ! Miam ! Pour ceux que ça inquiéterait, nos guides sont repartis à la rescousse du 4X4 embourbé, et deux heures après ils ont enfin pu se dégager et reprendre l'expédition.
Nous repartons à la conquête de cette étendue sans fin ou nous découvrirons, prudemment mais très enthousiastes, les "Yeux du Salar". Des trous d'une trentaine de centimètres de diamètre dans le sel, grâce auxquels nous réalisons que tout le salar repose sur une immense étendue d'eau, dans laquelle il parait qu'il serait bon pour la santé de se baigner ! Nous ne tenterons pas mais resterons sans voix (encore) en nous approchant au plus près : à quelques centimètres du bord, on peut voir des milliers de cristaux de sel et autres pierres immergées sur plusieurs mètres sous le sel...
Jesus nous invite à reprendre la route car il y a encore plus beau plus loin. Nous voilà en effet en train de prendre des dizaines de photos des plus marrantes, là où le salar est le plus plat, le plus immaculé et court à perte de vue. Je faillis à ma mission de bloggeuse mais je n'arrive pas à décrire ce qui se dégage de cet endroit : ça ne ressemble à rien de ce que l'on connaît et il s'agit sans aucun doute de l'endroit le plus perturbant et magique de notre voyage... Point culminant, il marquera la fin de notre trip.
Nous arrivons en effet à Colchani à l'heure du déjeuner. Village sans intérêt, qui sera marqué par notre dernier incident mécanique : Jesus fera encore preuve de talent et changera la transmission du 4X4 avant de nous déposer à Uyuni où nous dirons au revoir à toute l'équipe, enchantés de notre séjour !
Fin du séjour, fin de nos aventures en groupe. Jerem, Alex et moi nous dirigerons vers le Lac Titicaca le soir même, quand Anne-Laure et Yannick ne partiront pour Potosi que le lendemain. Une délicieuse pizza, deux tournées de Caipiriña, les derniers fou rires et voici l'heure des au revoir. Merci à nos deux globe trotteurs pour nous avoir offert ces deux semaines riches et magiques :-)


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