Huacachina

Une oasis au milieu des dunes, le rêve non ?

14/07
Comme vous l'aurez surement compris dans le précédent article, ce ne sont pas 14h mais 17h de bus qui nous mènent à Ica. Le mec de l'agence nous avait survendu la compagnie du bus : "pratiquement que des touristes" (nous étions 3), "le wifi dans le bus" (quand on n'ose pas sortir l'ipad de peur de se le faire piquer, est-ce bien utile ?!), "un excellent diner" (le sandwich au jambon qu'Anne-laure a pris pour un snack et donné à Yannick, c'est ça un bon diner ?) ... Ajoutez à cela les sonneries de portable des péruviens d'une grande originalité et la route un peu sinueuse, vous concluez que la nuit n'a pas été des meilleures mais nous arrivons à destination. À Ica, nous sommes les seuls à descendre du bus. Nous demandons à l'hôtesse où est le petit déjeuner qu'on nous a promis, elle nous répond "là-bas" (ok on va se débrouiller tout seuls) et nous indique que nous avons deux coupons accrochés à notre billet. Nous sortons nos sacs des soutes et quelques minutes plus tard, nous nous apercevons que le type qui nous a passé nos sacs a arraché les coupons de ptit dej avec les coupons de bagages. Zut ! Heureusement, nous l'apercevons au loin, le rejoignons et lui expliquons qu'il a dû malencontreusement arracher nos coupons. Malencontreusement, tu parles ! Il voulait se payer deux ptits dej gratos !
Une fois le ventre plein, nous trouvons un taxi qui nous mène à Huacachina, à quelques kilomètres de là. C'est une oasis en plein désert, entourée de dunes de plus de 300 m de haut.
Le chauffeur de taxi nous dépose à un hôtel, économique selon lui. La chambre nous convient, le prix aussi, nous sommes trop fatigués pour comparer les hôtels et ne tenons pas compte du fait qu'il y ait une discothèque au fond de la cour.
Nous terminons notre nuit puis allons nous promener dans cette oasis. Le village est construit autour d'une lagune couleur vert d'eau. C'est assez surréaliste comme endroit !
Après un déjeuner en terrasse, nous rentrons à l'hôtel profiter d'un transat au soleil. La température de la piscine est un peu fraîche pour une baignade.
En fin d'après-midi, nous nous lançons à l'assaut des dunes. La grimpée est un peu rude pour Anne-Laure qui s'enfonce dans le sable mais le paysage à l'arrivée est une récompense. Des dunes à perte de vue ! Nous prenons place et il est l'heure de regarder le soleil jouer à cache cache avec les dunes. Un de nos plus beaux couchers de soleil ... La descente sera bien plus rapide que la montée : tout droit de saut en saut dans le sable !
Nous dinons rapidement et rentrons à notre chambre espérant profiter d'une nuit récupératrice. Malheureusement pour nous, la fête bat son plein à notre hôtel. Le bar se trouve juste en dessous de notre chambre et les baffles de la sono retentissent. Nous dormons tant bien que mal et sommes contents lorsque, vers 5h, le calme est revenu.

15/07
Nous hésitons à changer d'hôtel mais restons finalement en espérant qu'il n'y ait pas de soirée le dimanche.
Nous petit déjeunons au bar de l'hôtel et squattons un peu en commençant à réfléchir à l'itinéraire de notre prochaine destination, le Mexique. Nous sommes interrompus par Bérénice et Victor, un couple de jeunes français (nous sommes jeunes aussi certes mais nous n'avons plus la vingtaine !). Ceux-ci nous proposent de partager un taxi pour aller visiter les bodégas de la région. Nous sommes partants !
Le chauffeur de taxi nous amène dans une première bodéga, à quelques kilomètres. Nous comprenons vite que la bodéga est fermée (dimanche oblige) et que seule la partie dégustation est ouverte. Ça annonce la couleur ! Nous voilà donc, à 11h du matin, à déguster du vin blanc, du vin rouge et surtout du pisco, l'eau de vie nationale et spécialité de la région, 40° d'alcool ! Le chauffeur de taxi (qui sera en fait notre guide) nous apprend l'art de le déguster : une grande inspiration, un peu d'apnée et puis cul-sec !
Nous continuons vers une deuxième bodéga, cette fois totalement artisanale et surtout ouverte ! Nous entrons dans la cave où reposent des dizaines de jarres dans lesquelles reposent le pisco. Mais, il n'y a pas que ça, le propriétaire des lieux est un collectionneur d'objets en tout genre, on retrouve donc des animaux empaillés, des tissus datant de l'époque inca et autres bizarreries. Le chauffeur se charge de la visite et surtout du remplissage de verre. Il est généreux sur les doses et le pisco pur est un peu difficile à boire.
Nous nous dirigeons enfin vers la dernière bodèga, semi-industrielle. Nous avons droit à quelques explications du proprio puis une nouvelle fois, dégustation ! Avec du miel ou de la crème, c'est un peu meilleur !
Il est l'heure de rentrer à Huacachina, un peu pompettes tout de même. Nous déjeunons en terrasse avec nos deux compagnons avant de partir pour une petite sieste.
A 16h, nous partons pour l'excursion que proposent tous les hôtels de Huacachina. Nous allons gravir les dunes, non pas à pied, mais à la vitesse folle d'un buggy. Je vous laisse comprendre en image, c'est presque digne d'un grand 8 ! Nous profitons de paysages sahariens, avec quelques hauts le coeur tout de même ! Autre activité prévue, la descente des dunes en sandbord. Les quelques essais pour faire un virage sont infructueux pour Anne-Laure, ce n'est pas pareil que sur la neige ! Yannick parviendra à faire quelques slaloms. L'option restante est donc la descente des dunes allongés à plat ventre sur la planche, sensations fortes garanties ! Nous nous amusons comme des enfants !

Ce soir, nous partageons une pizza pour le diner avec Bérénice et Victor, puis leur souhaitons bonne continuation au Pérou, surtout pour Victor qui part ensuite faire son stage d'interne dans une clinique du nord du pays.
Grand étonnement à notre retour à l'hôtel, il n'y a aucun bruit ... Pas de fête ce soir, nous dormirons enfin d'un trait ! 


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